Communiqué de presse

Deux millions d'euros pour une nouvelle culture de la création d'entreprise

04. Dezember 2019

Projet de l'université technique et de l'université de Kaiserslautern approuvé

Deux millions d'euros pour une nouvelle culture de la création d'entreprise

L'Université technique de Kaiserslautern et l'Université des sciences appliquées de Kaiserslautern ont remporté le concours "EXIST Potentiale" du Ministère fédéral de l'économie et de l'énergie (BMWi) avec leur concept "Ideenwald - Offenes Ökosystem für Gründung, Innovation und Wachstum". L'objectif est notamment de créer un réseau dense de personnes intéressées par la création d'entreprises, de start-ups et d'entreprises établies, et de mettre à disposition des espaces de rencontre, des ateliers et des locaux créatifs. Cet écosystème de création d'entreprise ne doit pas seulement être ouvert aux membres des universités, mais aussi aux artisans et aux artistes. Le BMWi finance le projet à hauteur de deux millions d'euros pour quatre ans.

Le terme d'écosystème n'est pas réservé à la biologie. "Sur la scène de la création d'entreprise et de l'innovation, il signifie que les acteurs et les partenaires travaillent en synergie", explique le Dr Bernhard Schu, directeur du bureau de création d'entreprise de l'université technique de Kaiserslautern (TUK) et de l'université de Kaiserslautern (HS). La proposition de projet, qui a convaincu lors du concours organisé dans toute l'Allemagne, prévoit différentes mesures que les deux universités souhaitent mettre en œuvre dans les années à venir. L'objectif est de mettre en contact les personnes qui ont des idées de création d'entreprise avec les start-ups et l'économie établie. "Ils doivent échanger sur un pied d'égalité et apprendre les uns des autres", explique Schu.

Cela doit notamment être possible grâce à un nouveau lieu de rencontre, dans lequel il y aura par exemple des ateliers, des espaces pour le travail créatif et des "pop-up stores" pour les start-ups. Ces derniers sont des locaux dans lesquels les futurs créateurs d'entreprise peuvent tester le marché en y présentant et en y vendant leurs idées et leurs produits pendant un certain temps. "Nous souhaitons ainsi créer un monde qui s'adresse aux générations montantes", poursuit Schu. Un parcours de génération d'idées dans la forêt palatine voisine est également envisagé. À l'instar d'un parcours de santé, l'utilisateur recevra sur le chemin des informations qui l'aideront à développer des idées. Le tout est mis à disposition sous la forme d'une application. "Si l'on parcourt le chemin une deuxième fois, les informations sont différentes de celles de la première fois", ajoute Schu.

À cela s'ajoutent des offres pour différents groupes cibles, comme par exemple un camp d'été pour les élèves et les étudiants débutants, où il s'agit de savoir quelles méthodes permettent de concrétiser ses propres idées. Un programme pour doctorants est également prévu, auquel le centre de performance Fraunhofer "Innovation basée sur la simulation et les logiciels" participera. Il s'agit de soutenir et d'encourager de manière ciblée les jeunes scientifiques dans le développement de leurs idées. En outre, une série de cours sera organisée pour les étudiants sur le thème de la création d'entreprise. "Le développement de la personnalité de nos étudiantes et étudiants sur les sites de Kaiserslautern, Pirmasens et Zweibrücken en vue de la perspective d'une activité indépendante nous tient particulièrement à cœur", déclare le professeur Karl-Herbert Schäfer, vice-président de la recherche et du transfert de l'université de Kaiserslautern.

"Nous proposons un écosystème ouvert, ce qui signifie que nos groupes cibles ne sont pas seulement les membres de l'université technique de Kaiserslautern, de l'université et des instituts de recherche, mais aussi, par exemple, les artisans qui souhaitent peaufiner leurs idées", ajoute Schu.

En amont du concours, l'équipe de Schu a notamment observé comment les universités des Pays-Bas, de Belgique et d'Estonie abordent le thème de la création d'entreprise. Ces suggestions ont été intégrées dans le concept. "Nous créons un espace pour s'épanouir de manière créative. Nous mettons ainsi davantage l'accent sur les personnes et leurs idées", poursuit le directeur du bureau de création d'entreprise.

Le projet doit donner de nouvelles impulsions à la région. L'orientation technico-scientifique de la TUK et de la HS joue également un rôle important. "Notre objectif est de faire du Palatinat une région importante pour les créations d'entreprises dans le domaine MINT, c'est-à-dire les mathématiques, l'informatique, les sciences naturelles et la technique", explique le professeur Arnd Poetzsch-Heffter, vice-président pour la recherche et la technologie de l'université technique de Kaiserslautern. "Le fait que nous ayons pu convaincre avec notre concept est un grand succès pour nous et pour la région".

La TU Kaiserslautern coordonnera le projet des deux universités. Des start-ups et de nombreux partenaires de la région sont également impliqués, comme par exemple le Business and Innovation Center Kaiserslautern GmbH (BIC), la Wirtschaftsförderungsgesellschaft Stadt und Landkreis Kaiserslautern mbH (WFK), la Chambre de commerce et d'industrie du Palatinat (IHK Pfalz), la Chambre des métiers du Palatinat (HWK Pfalz) et l'Association de l'industrie métallurgique et électrique du Palatinat (Pfalzmetall). S'y ajoutent le développeur de logiciels Digital Devotion Group de Kaiserslautern et le centre de création d'entreprises Bito Campus à Meisenheim, en Rhénanie-Palatinat.

Le BIC a une mission particulière à remplir. Il doit s'occuper du contact avec l'économie établie afin d'établir une relation directe entre une idée innovante et un promoteur ou un soutien de l'économie.

Pour toute question :
Dr. Bernhard Schu
Directeur du bureau de création TUK et HS
Tél. : 0631 205-2744
E-Mail : schu[at]gruendungsbuero.info